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Les archives de l’insondable

J’ai eu l’opportunité de rejoindre l’équipe du bureau de l’insondable au début du mois de Mars.

Les Archives de l’Insondable recèlent une infinité de documents sonores qui ont pour but de prévenir, d’avertir l’humanité des périls et autres secrets qui l’entourent, mais dont elle n’a pas conscience. Résultats d’années de recherches dans les endroits les plus improbables, à interviewer des personnages fantastiques et fouiller les recoins les plus abjects de notre monde, Olivier Gechter et Vincent Corlaix vous proposent maintenant de découvrir avec émerveillement ou terreur pure les mystères insondables de notre univers. Raconté par Dimitri Régnier et mis en son par François TJP.

A mi-chemin entre le podcast déjanté et la fiction sonore poétique, chaque « capsule » présente un petit fait extraordinaire, génialement rédigé par Vincent Corlaix et Olivier Gechter et raconté avec la sublime voix de Dimitri Régnier. C’est avec un peu d’appréhension que j’ai rejoint le groupe car je devais tenir, pour la première fois, le rôle de « sound-designer » en ne m’occupant que de l’illustration sonore.

Après une petite dizaine de capsules réalisées, je trouve que c’est un travail passionnant. Tout d’abord parce que l’équipe m’a fait confiance et m’a laissé totalement libre sur le choix des bruitages et des ambiances; cela m’a permis de travailler sur une identité sonore propre au podcast en essayant de ne pas simplement illustrer le texte au premier degré mais d’en accompagner la narration en ajoutant mes propres idées. C’est une approche différente de la manière dont j’aborde le son dans mes propres fictions, à cause des contraintes de réalisme mais aussi parce que le fait d’écrire soit même un scénario crée avant même d’ouvrir son logiciel de montage des images sonores dans la tête.

Cela m’a aussi conforté dans l’idée que la simplicité et la délicatesse sont très importants dans le travail audio, il faut vraiment que j’arrive à conserver cette vision pour de prochains projets; notamment « La succession Demonceaux » où je souhaite mettre en place une ambiance moins lourde et moins pesante sur une grande partie de l’histoire, pour pouvoir appuyer avec plus de force les passages marquants. C’est le cas pour les bruitages mais aussi celui de la musique, je m’aperçois enfin que quelques petites notes donnent souvent plus de sens qu’une composition complète qui possède sa propre histoire.

Pour découvrir le podcast, c’est par ici.

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