Aller au contenu

Comme le dernier des pigeons

Un saga écrite à la plume, pour le copain Johnny Pigeon

Acte 1 - scène 1

*bruitage de pigeon qui roucoule*

MimiRyudo (le prêtre cocaïnomane) : ...A toi, frère pigeon qui chérissait cette verte contrée qu’est le Netophonix (snif) tu nous manqueras alors que tes ailes (snif) t’emportent vers l’horizon nautique du levant ! (Il prend un rail sur l’autel et boit un verre du vin de messe)

Foule dans l’église : Amen.

La commissaire de police qui s’est installée au premier rang : Mouais c’est bon, il a bien l’air mort, on y va les gars.

Les gars (déçus) : Woooooh...

La caméra sonore s’approche du cercueil de Johnny, le couvercle est grand ouvert. Alors que la police sort de l’église. Les yeux du mort s’ouvrent d’un coup.

Johnny : Vous vous demandez certainement comment j’en suis arrivé ici, non ? Je suis Johnny Pigeon, laissez-moi vous raconter mon histoire…

*Musique funk et générique*
Acte 2 - scène 4

Malgré cette dernière remarque, Johnny Pigeon reste calme et, du bout des doigts, il fait basculer le loquet en métal, condamnant ainsi la seule sortie possible du chalet de ski de luxe. Les 5 hommes de main se redressent, alertés. Continuant à dévisager le volatile, ils jettent des coups d'œil furtifs à leur chef. Un geste de sa part et il se jetteront sur lui pour le plumer et en faire un rôti en cassolette.

Johnny : Vous voyez, GrandDuc, je suis un homme prêt à faire des concessions. Compromis est mon nom du milieu comme on dit. Et je pensais que nous finirions par nous entendre. Mais jamais, au grand jamais, personne ne s’est permis de comparer mon ramage… à mon plumage.

GrandDuc (toujours couvert de neige) : Faites-lui sa fête les gars. Ne lui laissez pas le temps de déchausser.

D’un geste de la langue, Johnny Pigeon brise en deux le cure-dents qu’il tenait dans son bec. Les hommes de main, qui ne s’étaient pas un instant posé la question “pourquoi diable un oiseau aurait besoin d’un cure dent ?” se précipitent sur lui.

Johnny : Ah !!!

*Musique classique au ralenti (Ave Maria ?)*

*Bruitage de deux bouts de cure dent qui volent chacun vers un homme de main*

Homme de main n°1 : Argh !

Homme de main n°2 : Ohhhhh…

*Bruitage de ski qui se plante dans la gorge du 3ème*

Homme de main n°3 : Grrllrlrlrlrlrl…

*Bruitage de bâton de ski*

Femme de main n°4 : Ouch…

Homme de main n°5 : Aieee…

Johnny (ouvre le loquet et se retourne vers GrandDuc) : Que cela vous serve de leçon. Maintenant si vous voulez bien m’excuser, j’ai un tire-fesse à attraper.